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Équipe Écoute des blessures

Des personnes ont été ou sont victimes d’agressions sexuelles de la part de responsables d’Eglise. Leur souffrance est de longue durée. Un service d’Eglise leur est proposé dans le diocèse.

Certaines personnes qui ont été victimes souhaitent de l’Eglise une écoute, une reconnaissance, une demande de pardon…

Une équipe d’accueil peut, au nom de l’évêque, entamer avec elles un dialogue et chercher un chemin d’avenir.

Affiche de la cellule d'écoute des blessures

Pour obtenir Reconnaissance et Réparation

    • Si cela concerne un prêtre diocésain, contacter : INIRR (Instance Nationale Indépendante de Reconnaissance et de Réparation) : contact@inirr.fr
      Adresse postale : 41 boulevard du Montparnasse – 75006 Paris
    • Si cela concerne une religieuse ou un religieux, contacter : CRR (Commission Reconnaissance et Réparation) : victimes@crr.contact

Enfants en danger ? Parents en difficulté ? …

Vous pouvez appeler le 119

Plus d’infos sur www.allo119.gouv.fr

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BIENTÔT

La cellule « Écoute des blessures », qu’est-ce que c’est ?

Créée en 2014 à la demande de notre évêque, la cellule Écoute des blessures a débuté ses activités en 2015. Sa mission : écouter les personnes victimes d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir au sein de l’Église. C’est bien au nom de l’évêque que nous écoutons et que nous rencontrons ces personnes. Ses membres : deux médecins, un avocat, un psychologue, une personne victime, un prêtre et un diacre. L’un d’entre eux assure la coordination et un psychanalyste assure la supervision de l’équipe. La personne victime, le prêtre et le psychanalyste ne sont pas écoutants directs. Ils nous apportent leur éclairage pour trouver la réponse la plus adaptée à chaque personne qui contacte la cellule.

Depuis le début, nous avons eu 88 contacts, par mail, par téléphone, et lors de rencontres personnelles. Dans le diocèse 33 personnes victimes nous ont contactés. 30 personnes ont été mises en cause, dont 24 prêtres, la plupart décédés, sur les 900 qui ont exercé un ministère dans le diocèse depuis 1950. Le terme « mis en cause » est celui qui convient le mieux, car nous n’avons pas de mission d’enquête, mais celle de l’évaluation de la vraisemblance des faits. La cellule Écoute des blessures, ayant été la première en France, a recueilli de nombreux autres témoignages qui ont été transmis aux diocèses concernés. Dans les témoignages reçus, la plupart des personnes avaient tenté de parler à l’époque des faits, elles n’avaient pas été entendues. Elles ont alors enfoui cette blessure pendant 30, 40, ou 50 ans, en tentant de vivre malgré tout. A l’occasion des scandales révélés dans les médias, elles ont eu le courage de témoigner de leurs souffrances physiques, psychiques, et spirituelles : la relation à Dieu-Père, au Corps du Christ et aux sacrements est abîmée.

La cellule a accompli la mission qui lui a été confiée, dans la discrétion, et avec beaucoup de compassion envers les personnes victimes. Le regard d’une personne victime dans la cellule est essentiel pour comprendre les situations et réagir au mieux. Nous qui avons rencontré beaucoup de personnes blessées nous percevons mieux leur fragilité. Suivant les paroles de Jésus, l’attention aux plus pauvres et aux plus fragiles n’est-elle pas une priorité de l’Église ? Jésus n’a pas fait de différence entre les pauvres. Nous ne pouvons pas en accueillir certains et en marginaliser d’autres. La plupart des personnes que nous rencontrons se disent encore croyantes, mais nous disent aussi leur difficulté à se situer dans l’Église. Pour cela elles ont besoin de regagner la confiance perdue.

Nous remercions ceux qui quittent la cellule après 5 ans de présence : François Plantade en tant que coordinateur, le P. Hervé O’Mahony et le psychanalyste qui a assuré la supervision. Une nouvelle organisation dans notre diocèse implique des modifications de certaines fonctions. Il a été demandé à Véronique Garnier de quitter la cellule. Dans le cadre de cette nouvelle organisation, une instance spécifique doit être créée pour accompagner les personnes mises en cause. La cellule Écoute des blessures continuera d’écouter et d’accompagner les personnes victimes au nom de notre évêque.

Les membres de la cellule Écoute et blessures