BÉNÉDICTINS DE SAINT BENOÎT DE FLEURY
Les bénédictins sont des disciples de Saint Benoît, un chercheur passionné de Dieu, dans la vie érémitique d’abord, puis fondateur des monastères de Subiaco et du Mont-Cassin, au milieu du VIe siècle. C’est sa Règle qui inspire encore la vie des moines d’aujourd’hui.
Les Bénédictins sont des hommes animés du désir d’une plénitude de vie, dont ils trouvent la source en Dieu, par le chemin de l’Evangile, dont la Règle ne veut être qu’un commentaire. Ainsi leur est ouverte une voie de liberté au plus intime de l’être par l’obéissance, la pauvreté et le célibat.
Le moine s’y engage dans une communauté fraternelle particulière, à laquelle il se donne pour la vie dans la stabilité. C’est dans le même esprit que le supérieur, l’abbé, témoin de l’appel du Christ pour la communauté, et pour chacun des frères, exerce son service sans limite de temps.
Pour parcourir cette route, le moine dispose, en communauté, de plusieurs moyens, dont la mise en œuvre simultanée est spécifique de la vie monastique :
- La prière, vécue d’abord dans la célébration du sacrifice eucharistique et de la liturgie des heures, qui rassemble la communauté plusieurs fois chaque jour à l’église. Par cette célébration, chacun est convié à l’oraison silencieuse et continuelle, au cœur de la vie. Cette présence à Dieu se nourrit de la pratique assidue de la lectio divina (lecture cordiale de la Parole de Dieu) et conduit à rechercher avec persévérance le silence intérieur et extérieur. C’est dans ce but que le moine garde une certaine distance vis-à-vis du monde extérieur, dans la clôture du monastère.
- Le travail, sous ses différentes formes, agricole, semi-industrielle, artisanale, intellectuelle, pour gagner la vie de la communauté, et partager avec d’autres, plus démunis, proches ou lointains.
- La vie fraternelle, en communauté où tous les âges et conditions sont réunis dans le service mutuel s’exerce d’abord dans les domaines les plus quotidiens. Cette vie fraternelle s’exprime aussi au dehors dans un accueil, très large et varié, pauvres, pèlerins, retraitants, chercheurs de sens, etc.
- Enfin la vie monastique s’ouvre sur la mission, à travers les fondations dans les pays en voie de développement, ceci par l’aide apportée à ces jeunes maisons, aussi longtemps qu’il est nécessaire, et sous toutes les formes qu’elles peuvent demander.
Histoire de l’Abbaye
Fondée vers 630, l’Abbaye de Fleury est héritière d’une longue histoire riche de tradition. La basilique des XI-XIIe siècles, un des plus beaux monuments de l’art roman, témoigne aujourd’hui encore de la grande époque de son rayonnement spirituel, intellectuel et artistique. Elle se présente comme un immense reliquaire pour le corps de Saint Benoît, transféré du Mont-Cassin vers 670.
Interrompue à la Révolution française, la vie monastique y a été restaurée en 1944 par les moines de la Pierre-qui-Vire (Morvan). Une communauté de moines mène aujourd’hui dans le monastère reconstruit une vie de prière et de travail, de solitude et de silence, tout en recevant les nombreux hôtes.
Retraitants, pèlerins et visiteurs viennent s’y recueillir et se joignent à sa prière de louange et d’intercession en participant à la liturgie. Elle subvient à ses besoins par divers travaux d’artisanat (confiserie, peinture sur porcelaine) ou de culture (verger, apiculture) ainsi que par un magasin d’art religieux, de produits fabriqués par divers monastères et une librairie.
Pierre de Laborde nous emmène à la découverte de Saint-Benoît sur Loire appelée Abbaye de Fleury.
Une vidéo de KTO
BÉNÉDICTINES DE NOTRE-DAME DU CALVAIRE
Les Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire, dans une alliance de l’esprit de la Vierge Marie et de St Benoît, sont vouées à la contemplation du Mystère Pascal, et cherchent Dieu, dans l’écoute de sa Parole, la célébration de l’Eucharistie, la prière liturgique et silencieuse, le travail et la communion fraternelle.
Leur charisme
C’est l’alliance de l’esprit de Marie et de Benoît. Vouées à la contemplation du Mystère Pascal, les moniales cherchent Dieu, dans l’écoute de sa Parole, la célébration de l’Eucharistie, la prière liturgique et silencieuse, le travail et la communion fraternelle.
Avec Marie debout près de la croix, elles portent les espoirs et les angoisses des hommes de ce temps, intercèdent pour l’unité des chrétiens et appellent sur notre monde l’eau vive de l’Esprit.
Leur vocation
Comme toute vie chrétienne, elle jaillit du cœur transpercé de Jésus « d’un amour éternel je t’ai aimé » Jr 31,3 et s’enracine dans leur baptême « tu es mon enfant bien-aimé » Mc 1,11
Historique
Au VIe siècle, Benoît « désirant plaire à Dieu seul » se retire dans une grotte. Bientôt rejoint par des disciples, il construit pour eux douze monastères et écrit la Règle des moines.
En 1617, Mère Antoinette de Sainte Scholastique, aidée du Père Joseph du Tremblay fonde à Poitiers une nouvelle branche de l’Ordre de Saint Benoît.
Aujourd’hui, la Congrégation compte plusieurs monastères en France et un à Jérusalem sur le Mont des Oliviers.
Trois propositions des Bénédictines pour les étudiantes et jeunes professionnelles :
Escale monastique
Un, trois, six mois… pour découvrir toujours plus le Christ, roc et chemin qui donne sens à la vie, pour vivre une étape de réflexion et d’approfondissement, pour mûrir sur le plan humain et spirituel…
Prier de tout son être : haltes spirituelles pour les 18-35 ans
Avec chacun de nous, Dieu désire avoir une relation personnelle, un dialogue d’amour. Une relation, cela engage tout l’être, pas seulement les pensées, les paroles ou les sentiments. Comment prier avec tout ce que je suis, tout ce que je vis ?
Si tu sens en ton cœur cette aspiration, la communauté des bénédictines du Monastère Notre-Dame, à Bouzy-la-Forêt (Loiret), te propose un parcours d’initiation à la prière à travers cinq haltes spirituelles.
Au programme : enseignements, lecture priante partagée d’un texte biblique, temps de silence pour la prière personnelle et la détente, participation aux offices de la communauté monastique, possibilité de rencontre individuelle avec une sœur.
Infos pratiques : Renseignements et inscriptions auprès de Sr Elisabeth de la Trinité 02 38 46 88 99 ou par mail (via le bouton contact) – Il est possible de s’inscrire pour l’ensemble du parcours ou pour un seul week-end – Participation indicative aux frais : 35 euros par week-end (selon les possibilités de chacun ; la question financière ne doit être un obstacle pour personne)
Entre-voir
Tu souhaites découvrir une spiritualité ? Tu te poses des questions sur ta vocation ? Tu désires prendre un temps de pause dans ta vie étudiante ou professionnelle ? Seule ou à plusieurs, de 3 à 7 jours, vivre au rythme d’une communauté tout en étant à l’hôtellerie.
CARMEL DE MICY-ORLÉANS
En 1604, des Carmélites espagnoles, les premières compagnes de Ste Thérèse d’Avila, arrivent en France pour y implanter le Carmel réformé. Très vite, la réforme thérésienne est florissante en France.
Dans cet élan des 1eres fondations, le Carmel d’Orléans est fondé en 1617, au cœur de la ville.
La communauté des Carmélites d’Orléans, sans interruption ni refondation jusqu’à aujourd’hui, s’est déplacée en 1939, à l’extérieur de la ville, sur la terre de l’ancienne Abbaye de Micy.
En 508, Clovis donne le domaine de Micy à St Euspice et St Mesmin pour y établir un monastère.
De 508 jusqu’à la Révolution, des générations de moines ont prié, travaillé, vécu dans la communion fraternelle et ont évangélisé la population par leur manière de vivre et leurs prédications.
Parmi des moines, l’Église a reconnu 30 saints dont St Mesmin qui fut le 1er abbé de l’Abbaye de Micy.
En 1858, Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, fait ériger la croix de Micy. La prière de l’évêque soutenue par celle de tous les Orléanais monte vers Dieu pour demander que la vie religieuse refleurisse en ce lieu.
Les Carmélites s’y installeront en 1939.
A la suite des moines de Micy et des générations de Carmélites, les Sœurs du Carmel de Micy-Orléans
vivent aujourd’hui leur vocation carmélitaine sur cette terre de prière et de sainteté.
Leur vie fraternelle s’enracine particulièrement dans la prière d’oraison, trésor de la spiritualité du Carmel, que définit ainsi sainte Thérèse d’Avila :
« L’oraison n’est, à mon avis, qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. » (Vie 8)
« Le monde est en feu ! » « Mon cœur se brise de voir tant d’âmes se perdre… Ô mes sœurs dans le Christ ! Aidez-moi à supplier le Seigneur ; c’est dans ce but qu’il vous a réunies ici ; telle est votre vocation, telles doivent être vos affaires… » Sainte Thérèse d’Avila (Chemin de Perfection 1)
« La Charité me donna la clef de ma vocation… Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang… Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’amour. » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (Manuscrit B)
« Au soir de la vie, on t’interrogera sur l’amour. » Saint Jean de la Croix (Paroles de Lumière et d’Amour n° 58)
La fabrication des hosties est l’activité traditionnelle et principale de la communauté.
Sous le patronage de St Mesmin, la communauté fabrique aussi plusieurs produits : mueslis, apéritifs romarin-olive, sablés au beurre salé et glaces (framboise, vanille ou caramel). Dans le même élan qui animait Saint Mesmin, par le travail, la créativité, dans le souci du respect de notre terre et de bien se nourrir, les Carmélites ont inventé cette variété de recettes mettant en valeur les ressources locales.
Tous ceux qui souhaitent venir prier au Carmel sont les bienvenus.
Horaires des offices :
- Laudes : 7h30
- Eucharistie :
- 8h en semaine
- 11h le dimanche
- Vêpres : 17h
